2009-08-01 Zaamar – Bulgan
Le soleil est déjà bien levé lorsqu’on se réveille ce matin. On attaque la journée par un peu de mécanique : remise en place d’Echappator.
En fait ce sont les vibrations qui ont du le décrocher. La vis qui le tient accroché au silencieux était un peu desserrée. Quelques coups de clefs à cliquet et tout est en place.
Pendant que je suis sous la voiture, un troupeau de chèvre me tient compagnie.
On continue ensuite notre route. La piste est assez bonne sur la majorité de la route. Je ne sais pas qui a donné l’info comme quoi la piste du nord était fermée, mais en tout cas jusqu’ici tout va bien.
On passe dans des vallées entourées de petites montagnes
On ne s’arrête que de temps en temps pour remettre en place des affaires tombées à cause des bosses.
On arrive à Bulgan aux alentours de 15h.
La ville a l’air sympathique, et la rue principale est animée. Il y’a même (et c’est la première fois qu’on voit ça) un mur en fleur pour décorer la place centrale
On mange dans une petite guanz à côté de la place centrale. La gérante est très contente de parler un peu anglais avec nous. Elle nous remercie même d’avoir visité sa ville et d’avoir mangé chez elle. Super sympa. Peut être que les touristes ne vont pas manger dans les guanz, mais plutôt dans les restos ?
L’établissement fait aussi cyber café. On peut se connecter rapidement et mettre à jour le blog avec la journée de la veille.
On quitte Bulgan vers 18h, et on cherche une rivière pour faire un peu de ménage. En effet, les derniers kilomètres de piste ont été particulièrement difficiles, avec d’énormes bosses, et surtout beaucoup de poussière.
Voila ce que ça donne à l’intérieur :
la poussière qui s’accumule près de la porte arrière
Mais il y’en a partout. Ici sur le plan de la cuisine.
On a déjà notre technique pour ne pas en avoir partout. On recouvre les coussins et les affaires qui craignent la poussière par un drap qu’on secoue à l’extérieur tous les soirs… c’est plus pratique que de secouer toute la voiture.
Une fois la rivière trouvée, c’est le grand nettoyage de printemps :
On continue encore quelques kilomètres, puis on sort de la piste principale et on grimpe sur une colline en suivant des traces déjà faites (sûrement par des 4×4 vu la côte qu’on s’est tapée).
On s’arrête tout en haut, et on décide de bivouaquer ici. Superbe vue sur toute la vallée, à 360°
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