Mongolie 2009

Nous étions prêts et au garde à vous devant la grotte à 10h tapantes. Le temps d’enfiler une veste et nous voilà avec un groupe de touristes russes et une guide russe dans la grotte, à -2°C.

l’entrée de la grotte

A l’intérieur, notre guide russe nous explique en russe que la grotte est super géniale, qu’il y’a des stalactites et des stalagmites, un lac et de la glace partout. Enfin, c’est tout ce qu’on a compris de toutes les explications en russe… A un moment elle s’est quand même adressée à nous et nous a posé une des rares questions à laquelle on sait répondre : « At Kuda ? ». La réponse (facile : Francia) l’a conduit à dire à tout le groupe que nous venions de France… Suite à quoi nous avons eu droit à des « Bonjour Kamarade »… sympa !

Trève de plaisanteries. La grotte est superbe. D’immenses cavités, éclairées avec soin, et aménagées pour que n’importe quel pékin puisse les admirer.

Quelques photos dans le désordre.

des stalactites et de la glace

la grotte de corail, appelée ainsi car…. Suspens… ses parois ressemblent à du corail (quelle imagination ces Russes !)

le lac. On n’a pas compris pourquoi il n’était pas gelé alors que partout ailleurs c’était glacé !

l’eau est vraiment transparente

Par contre, ils ont aussi plein d’objets bizarres dans les salles… des pseudo statues creusées dans la glace, ou d’autres bizarreries…

la grotte du rat. Appelée ainsi parce que… bon, vous avez capté ?

une sculpture en glace dans la grotte

Une sculpture en glace

et… un sapin de noël. Mais qu’est ce que fout un sapin de noël dans la grotte ? on n’a pas réussi à comprendre non plus !

juste avant de sortir

En sortant, la condensation crée de la buée sur mes lunettes ainsi que sur les optiques de l’appareil photo.

une photo de züüd sur notre bivouac de la veille. Je trouve le flou très hamiltonien, non ? 😀

On prend la route de Kazan à 11h30.

On cherche dans plusieurs magasins et stations services de l’huile pour faire une vidange, mais on ne trouve que de l’huile russe, et il n’est pas indiqué dessus si elle convient aux moteurs diesels.

Dites, chers lecteurs, est ce que vous savez si on doit acheter de l’huile 10W40 spéciale diesel, ou si n’importe quelle huile 10W40 convient ?

On arrive à Perm vers 14h. La ville a l’air très étendue, et on traverse une grande zone industrielle avant d’atteindre les zones habitées.

l’entrée à Perm

des usines partout

dans le centre, peu de « monuments » remarquables. Plutôt des immeubles au style très stalinien…

ils sont trop beaux leurs camions de pompiers !

A Perm, on cherche le cyber indiqué par le Lonely. Malheureusement (on devrait pourtant être habitués maintenant), il a disparu. Plus trace de cyber nulle part. On se met à la recherche de hotspots, mais il semble que la ville en soit dépourvue. On demande dans un magasin d’informatique qui nous indique un centre commercial.

Dans ce dernier on ne trouvera que des magasins et des petits resto type fast food où on mangera un morceau.

Tans pis, on trouvera plus tard. On repart vers 16h30 en direction de Kazan.

le pont qui nous fait sortir de Perm

et les girafes du port

la route est plutôt bonne au début, mais se dégrade petit à petit

une pub pour du ciment. Les directeurs artistiques des boites de pub ont beaucoup d’imagination ici (ou pas)

Les panneaux nous rendent fous ici.

Un coup Kazan est à 600km de Perm, un coup c’est à 730km… ils ont bu ou quoi ???

en plus il y’a la route du nord vers Moscou n’était pas du tout indiquée dans notre Atlas… bon, on reste sur notre parcours par le sud.

Là c’est à peine 10 km après le panneau précédent ! c’est de la folie ce truc

Un truc particulier en Russie, ce sont les cimetières. On a remarqué qu’ils sont souvent construits dans la forêt. Est-ce que cela a une signification particulière ? en tout cas cela donne des endroits assez étranges pour celui qui n’est pas habitué.

Une petite balade ?

En Mongolie on avait traversé un cimetière aussi, mais en voiture. En fait, comme il n’y a pas de « route » officielle, il arrive que les pistes « entrent » dans les cimetières (qui ne sont pas clôturés, ce serait trop facile). Il nous est arrivé de rouler tranquillement puis de nous rendre compte qu’on était dans le cimetière (les tombes sont très basses) quand on a vu un caillou blanc sur la route… ah mais ce n’est pas un caillou, c’est le crâne d’un animal…. Mon dieu ! ce n’est pas un animal, c’est un crâne humain… frissons garantis….

Dans les villages traversés, la police veille à ce que l’on ne roule pas trop vite. Comme ils ne peuvent pas être partout, ils installent des leurres en carton. Ça marche très bien !

cherchez l’erreur

On arrive à Ijevsk vers 21h30. On commence par chercher un hotspot. On tombe sur un « Club Internet » mais on comprend rapidement qu’il ne s’agit pas d’un cybercafé mais plutôt d’un club de rencontre / échangiste ou autre chose…

Pour ne pas perdre trop de temps, on demande à un passant qui nous indique gentiment un café qui aurait du wifi. On y va mais il n’en est rien. Par contre on trouve enfin un hotspot ouvert juste à côté.

Mise à jour du blog, puis cherchage d’un resto ouvert. Il est 23h et tout semble fermé.

On trouve finalement un jap ouvert (le dernier resto ouvert de la ville d’après ce qu’on a vu) avec une charmante serveuse qui faisait tous les efforts du monde pour parler quelques mots d’anglais.

une belle cathédrale dans Ijevsk