Mongolie 2009

Voyage en mongolie en fourgon aménagé

Archive de la catégorie ‘Sur la route’

2009-08-31 Auschwitz – Wroclaw

Posté par ohad le 1 septembre 2009

Cette nuit nous avions choisi le meilleur emplacement du parking. Sans le savoir nous étions sous le seul arbre de tout le parking. Donc à l’ombre alors que le soleil tapait déjà fort…

On retourne au musée vers 10h car on avait repéré que la visite guidée en Français avait lieu à 10h30. Les billets sont moins chers que le prix annoncé par le Routard… tant mieux, on pourra peut être acheter un livre à la fin de la visite.

Pendant qu’on attend le guide, on rencontre les autres français qui feront la visite avec nous. Tous jeunes (maximum la 30aine) : un gars qui visite la pologne en solo avec sa voiture. Un autre qui fait toute l’Europe avec Interail. Et deux filles à qui on n’a pas eu l’occasion de parler. Notre guide arrive à l’heure prévue. Il parle un français correct, mais avec un très fort accent polonais. Difficile de s’y faire au début.

Chacun reçoit un casque et un récepteur FM qui permet d’entendre le guide sans qu’il ait besoin d’élever la voix. En effet il y a beaucoup plus de monde que la veille, et les groupes sont parfois nombreux à entrer dans le même bloc.

Les commentaires du guide sont très complets, et nous permettent de mieux comprendre ce qu’on a pas forcément saisi la veille. Si vous passez ici, on vous conseille la visite guidée qui vaut son prix. Mon seul reproche est que les explications sont restées très factuelles (trop ?), alors que j’aurais bien voulu entendre des textes un peu plus émouvants, par exemple des témoignages de détenus ou victimes. Dans les groupes israéliens que nous avons croisé, le guide ou les participants lisaient ce genre de texte en rapport avec l’endroit dans lequel ils se trouvaient, et cela rendait l’écrit très poignant… et la visite plus touchante.

On commence la visite en parcourant les expositions des blocs 4, 5 et 6.

Le premier bloc raconte l’histoire du camp d’Auschwitz et donne quelques explications sur son fonctionnement.

Auschwitz est un camp de concentration et d’extermination. Les deux « fonctions » sont bien présentes, puisque les prisonniers les plus forts étaient utilisés pour des travaux forcés, souvent jusqu’à leur mort par épuisement, tandis que les plus faibles étaient menés directement aux chambres à gaz puis incinérés aux fours crématoires. D’autres camps en Allemagne ou en Pologne n’avaient qu’une des « fonctions », par exemple Treblinka qui n’était qu’un camp d’extermination.

On estime qu’un convoi comptait environ 75% de gens « inaptes » au travail, et qui étaient conduits directement aux chambres à gaz.

Au début de la vie du camp, les détenus Polonais, Juifs et non Juifs, étaient majoritaires dans le camp. Mais à partir de 1942, et la conférence de Wannsee lors de laquelle est décidée la « solution finale » au « problème juif », des trains entiers remplis de juifs de toute l’Europe arrivent ici.

En tout, les historiens s’accordent sur le chiffre de 1,3Millions de personnes tuées à Auschwitz, dont 1Million de Juifs.

Seuls les juifs ont droit à la « sélection ». Les autres détenus passent tous par la case « travaux forcés ».

Cette sélection avait au début lieu sur une rampe aménagée à cet effet qui se trouvait à mi chemin entre les deux camps d’Auschwitz et Birkenau. Par la suite (vers 1942), la voie de chemin de fer fut prolongée à l’intérieur du camp de Birkenau, et la sélection avait lieu directement dans le camp.

Des photos dans les blocs montrent comment se passait cette sélection. D’autres photos prises par les SS montrent la vie dans le camp. Enfin, on peut voir certaines photos prises en cachette par les « Sonderkomando », les équipes de prisonniers chargées de prendre les corps depuis la chambre à gaz jusqu’au four crématoire, montrant des bûchers humains en plein air, des groupes de femmes sortant du train, contraintes de se déshabiller en plein air et amenées dans les chambres à gaz.

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les blocs à Auschwitz I

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Double rangée de barbelés électrifiés

Hier lorsque nous étions rentrés dans le four crématoire nous n’avions même pas compris que nous étions d’abord passés par la chambre à gaz. Avec les explications du guide c’est beaucoup plus clair. Cette chambre à gaz n’a fonctionné que jusqu’à l’ouverture des chambres à gaz et fours crématoires de Birkenau, en 1942. Les détenus se déshabillaient à l’extérieur du bâtiment, puis entraient à plus de 2000 dans une pièce de 200m². Le gaz Zyklon B était lancé directement par des orifices que les Nazi avaient aménagés au dessus du bâtiment.

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Dès 1943 le bâtiment est transformé en morgue, puis en abri anti-missile. C’est pour cela qu’il n’a pas été détruit par les Nazi, alors que les autres chambres à gaz / fours crématoires ont été dynamités.

Les blocs suivants montrent quelques objets récupérés dans les blocs appelés « Canada ». Ces blocs étaient d’immenses hangars où les Allemands stockaient les effets personnels des Juifs. Il faut savoir que les Allemands faisaient croire aux Juifs d’Europe qu’ils allaient vivre sur de nouvelles terres. La plupart prenaient dans leurs bagages de quoi pouvoir vivre pendant quelques jours : vêtements, nourriture, effets personnels, bijoux, argent, etc.

Pour que le subterfuge fonctionne au mieux, des tickets de train personnalisés leurs étaient parfois  vendus, ainsi que des titres de propriétés ou des magasins fictifs. Ils devaient de plus inscrire leur noms, prénoms, age et adresse sur leur valise « afin qu’ils puissent les retrouver » par la suite…

La suite, on la connaît, et dans les blocs on peut voir des montagnes de valises avec les noms de leur propriétaire, mais aussi des amoncellements de chaussures, des montagnes de vêtements d’enfants, de boites de cirage, de brosses à cheveux, de lunettes, etc.

Une vitrine montre également des prothèses humaines (jambes, bras, etc). Les équipes du Sonderkomando démontaient les prothèses des infirmes avant de les incinérer afin d’essayer de les adapter pour des soldats ou civils allemands…

Le plus impressionnant reste cette vitrine immense (10m de long) remplie à ras bord de cheveux humains grisonnants à cause du temps qui passe. Les prisonniers étaient rasés (hommes et femmes), et leurs cheveux étaient utilisés pour fabriquer du tissus (exemple de tissus humain également présenté en vitrine)

Dans le couloir d’un des blocs sont accrochées des photos de certains détenus polonais, avec leur date d’arrivée au camp, et leur date de mort présumée. La plupart n’ont pas tenu plus de 3 mois à Auschwitz.

Nous passons ensuite au bloc n° 11 qui était la « prison » du camp. Plus qu’une prison, il s’agit surtout d’un ensemble de salles de torture… Ce bloc a la particularité de posséder un sous-sol. C’est ici que les Allemands torturaient les prisonniers qui ont commis une « infraction » parfois mineure !

On trouve ainsi une salle où les prisonniers mourraient de faim, une autre où ils mourraient d’asphyxie (on les faisaient entrer à 30 ou 40 dans une pièce très petite, sans aucune aération). On trouve aussi ces « cabines à rester debout ». Il s’agit de cabines qui font exactement 1m², sans aucune fenêtre (simplement un trou de 5cm² pour l’aération). On y pénètre par une porte qui doit faire 50cm de large et de haut, située au sol. Les prisonniers y étaient placés par 4 (oui, 4 dans 1m²). Il y faisait totalement noir. Ils étaient si serrés qu’il leur était impossible de s’asseoir ni de s’allonger. Le matin ils devaient aller travailler comme si de rien n’était, et le soir ils étaient reconduits à la cabine, et ce jusqu’à 12 soirs d’affilée…

A côté du bloc 11 se situait le « mur de la mort » où les SS tuaient les prisonniers par fusillade. Le mur était recouvert d’une coche de liège afin d’atténuer le bruit des balles et éviter qu’elles ne ricochent. Les pistolets étaient équipés de silencieux, et les fenêtres du bloc n° 10 qui était attenant avaient été bouchées pour éviter que les prisonniers n’assistent à la fusillade.

Nous prenons ensuite la navette pour Birkenau avec notre guide et le groupe. Birkenau est un camp beaucoup plus grand qu’Auschwitz. C’est là que la majorité des juifs ont été conduits dans les chambres à gaz. Le camp pouvait accueillir plus de 100’000 prisonniers en permanence. Le camp de Birkenau a été laissé « en l’état », tel qu’il avait été retrouvé par l’armée rouge. Le Musée n’a fait que restaurer certains blocs qui tombaient en ruine, et remonter les cheminées des blocs qui s’étaient écroulées. Le camp est immense. Plus de 300ha. On a l’impression qu’il ne s’arrête qu’à l’horizon… des baraquements dans toutes les directions.

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On entre au camp par le fameux « portail de la mort »

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Au début les allemands faisaient construire les blocs en briques, mais la guerre avançant, les matériaux de construction se faisant de plus en plus rares, ils ont construit les blocs en bois.

Les premiers blocs que nous visitons sont en bois. Il s’agit des blocs de sanitaires (lavabos et lattrines).

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Aucune intimité, pas de chauffage, les prisonniers n’avaient droit qu’à quelques secondes le matin et quelques secondes le soir. Aucun système d’évacuation également, on imagine donc la puanteur qui devait régner à l’intérieur du bâtiment.

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Le bloc suivant est un bloc réservé aux hommes. Les deux poêles situés de part et d’autre du bloc ne servaient jamais.

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Vue de l’extérieur

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une grande partie du camp n’a pas résisté au temps, le bois putréfié n’a pas tenu longtemps. Seules les cheminées ont résisté, et montrent encore l’emplacement des nombreux blocs.

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On passe ensuite sur la « plateforme de sélection » où les prisonniers étaient triés. Ceux qui étaient aptes au travail étaient placés dans des blocs. Les autres étaient amenés en bout de quai où étaient situés les crématoires 2 et 3, ou à l’autre bout du camp, dans la forêt, pour les crématoires 4 et 5.

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Des groupes venus d’Israël visitent également le camp.

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Le mémorial aux victimes de l’holocauste, avec cette phrase écrite en 20 langues.

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« La porte de la mort » vue depuis le bout du quai

Nous passons ensuite à côté de ce qui reste des chambres à gazs et des fours crématoires du camp de Birkenau. Les SS les ont dynamités avant d’abandonner le camp, à la fin de la guerre, afin d’effacer les preuves de leurs massacres.

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au premier plan, l’escalier qui a conduit des millions de Juifs à la chambre à gaz.

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En bas de l’escalier se trouvait une première salle où les gens se déshabillaient, puis une porte s’ouvrait et ils entraient dans la chambre à gaz. Les portes se refermaient, et le gaz était introduit par des colonnes situées sur le toit.

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Venait ensuite le travail des Sonderkomando qui amenaient transportaient les corps jusqu’aux fours crématoires à l’aide d’ascenseurs électriques et les incinéraient.

Les cendres étaient jetées dans les rivières, lacs et étangs aux alentours. Nous sommes passé près d’un des étangs et on peut voir une stèle à la mémoire des victimes.

Au moment où nous visitions le site, des fouilles avaient lieu autour d’un des fours. Des historiens pensent en effet qu’il est possible de retrouver d’autres preuves des massacres, notamment des lettres qu’auraient écrits certains Sonderkomando décrivant l’horreur.

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on visite ensuite un bloc réservé aux femmes… Guère plus humain…

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dans chaque bloc un « capo » régnait en maître. Les capo étaient souvent des criminels allemands, brutaux et immoraux. Cela faisait partie de la stratégie Nazi que de terroriser les prisonniers. Ici, la chambre du capo dans le bloc des femmes, avec un petit poêle.

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Notre visite s’achève en montant sur la tour de guet, située juste au dessus du portail de la mort. De là, on peut voir l’étendue du camp, et comprendre l’ampleur de la chose…

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les rails et la rampe de sélection

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voilà ce que ça donnait à l’époque (photos prise par un SS)

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et un des côtés du camp qui s’étend à l’infini…

En sortant on profite de la librairie sur place pour acheter deux bouquins sur le sujet.

On rentre en navette à la voiture.

Avant de partir, on mange un morceau dans un des snacks devant le camp. Bouffe polonaise pas mauvaise (Zurek : une espèce de soupe aigre avec des morceaux de pomme de terre et de saucisse, ainsi que des Pierogi, sortes de grosses ravioles fourrées avec plein de trucs – champignons et choux pour nous).

On prend ensuite la route en direction de Wroclaw. En sortant de la ville d’Oswicim, on a droit de nouveau à des bouchons… En fait ils doivent refaire un morceau de route, et du coup tout le monde passe par le centre ville… 45 minutes pour en sortir.

Plus tard on prend l’autoroute et quelques kilomètres plus loin, re-bouchons… Cette fois c’est plus sérieux, et on reste carrément arrêtés sur l’autoroute.

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On en profite pour faire une partie de Badminton

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Puis pour boire l’apéro

Ouf, ça repart enfin. On arrive à Wroclaw et on cherche le « centrum ». On s’arrête quand on pense être pas loin, et on a tout bon : on est situés sur un parking à exactement 100m de l’hôtel de ville. La classe !

On se fait une visite du cœur de la ville (splendide), mais il est trop tard pour faire des photos de nuit sympa car il fait déjà trop noir… on reviendra demain.

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2009-08-30 Rzeszow – Auschwitz

Posté par ohad le 31 août 2009

La nuit fut bonne sur le parking d’Auchan. Aucune voiture jusqu’à au moins 8h. Après les gens ont commencé à venir, mais ils ne nous ont pas trop collé…

Après un rapide petit déjeuner, on prend la route en direction de Cracowie située à quelques 150km. Beaucoup de travaux au début, sur au moins 40 km, mais par la suite ça se calme. Ils ont quand même bien avancé en 10 semaines, parce qu’à l’aller, cette route était vraiment impraticable tellement il y’avait de travaux.

Cette fois on n’a droit à ce calvaire « que » sur 40 km…

En chemin on passe devant une maison où le gars, sûrement un passionné, collectionne les avions de chasse, hélicoptères, et autres tanks dans son jardin… mais pas des maquettes ou des modèles réduits : de vrais avions, hélicos et tanks !!!

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Pendant que je prends des photos, je me fais surprendre par une grenouille qui voulait également apparaître sur le blog.

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Au fait, quelqu’un m’avait demandé une vidéo de la fumée. La voici

Bon, le vent souffle un peu, je pourrai la refaire au besoin.

Le midi on s’arrête dans un snack et on mange un « schnitzel ».

Avant d’arriver à Cracowie on tourne à gauche pour prendre le périf’, et on prend ensuite la route en direction de la ville d’Oswiecim, plus connue sous le nom d’Auschwitz. La route secondaire nous fait traverser d’innombrables minuscules villages qui semblent paisibles.

En arrivant à Auschwitz, la route qui mène jusqu’au camp-musée est en travaux. Les panneaux n’indiquent pas de déviation. On tente un premier coup par la gauche, mais au bout de quelques kilomètres, on sent qu’on n’est pas dans la bonne direction.

On revient sur nos pas et on tente par la droite. On s’embarque alors dans d’interminables bouchons. Au bout de deux tentatives, on arrive enfin au parking du camp-musée, seulement il est déjà 17h30 (coincés pendant 1h30 dans les bouchons), et il n’y a plus de visites guidées. Tant pis, on va visiter par nos propres moyens et avec le temps qu’il nous reste.

Le camp d’Auschwitz est en fait divisé en plusieurs parties. Deux parties se visitent principalement :

–         Le camp « historique », appelé Auschwitz I a été aménagé en musée. Les bâtiments de briques (les fameux « blocs ») ont été transformés en salles d’exposition.

–         Le camp de Birkenau, situé à 3km de là, a été lui conservé en état.

Nous avons commencé notre visite par la partie « musée ». Les photos sont normalement interdites, mais bizarrement on a vu pas mal de monde en prendre, on a donc suivi le mouvement et personne n’est venu nous dire quoi que ce soit…

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Le tristement célèbre portail par lequel les déportés partaient travailler et revenaient sous le son de l’orchestre du camp.

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Les allées entre les blocs. Ce camp était à la base un camp militaire polonais réquisitionné par les Nazis qui l’ont agrandi. Par la suite, ses 25 baraquements n’étant plus suffisants pour accueillir tous les déportés, d’autres camps furent construits, notamment celui de Birkenau qui comptait plus de 300 baraquements et pouvait contenir plus de 100’000 prisonniers.

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Ne sachant pas trop par où commencer, nous avons visité des baraquements « au hasard ». Nous avons donc vu celui à la mémoire des polonais (juifs et non juifs), et celui aménagé par la fondation Yad Vashem.

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Exposition à l’intérieur d’un des baraquements

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Difficile de décrire la sensation ressentie pendant la visite. Je m’attendais à recevoir une grosse claque, et l’effet escompté n’a pas réellement eu lieu. Peut être parce que les blocs sont aménagés en « expositions », et que je suis déjà bien informé sur le sujet. On a cependant la gorge un peu nouée quand on se balade à l’extérieur des blocs, près des barbelés, et que des images horribles vues dans des vidéos d’époque vous reviennent à la figure puisque l’on reconnaît le lieu….

La visite du four crématoire n°1 est quand même assez hard, même si celui-ci n’a servi que pendant les premiers mois du camp et que la plupart des victimes ont été incinérées au camp de Birkenau.

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la nuit tombe rapidement ici, et le musée ferme ses portes à 19h. On décide de rester ici cette nuit pour continuer demain matin par les autres baraquements, et la visite de Birkenau.

On rentre ensuite à la voiture en passant devant une galerie commerciale ouverte en face du Parking qui propose quelques restos. Le temps de poser nos affaires et d’y retourner, la plupart ont déjà fermé !! les restos fermes à 20h ici ! incroyable.

On se trouve quand même un snack qui ouvre tard et qui a même le wifi.

En rentrant à la voiture, on lance une discussion philosophico-géo-politique sur l’être humain, le racisme et l’antisémitisme, l’effet de masse, le « on ne savait pas », l’histoire qui est un éternel recommencement, et la capacité des polonais à continuer à vivre sur ces lieux.

On ne s’arrête que lorsqu’on est interrompu par des feux d’artifice qui sont lancés de l’autre côté du musée (depuis une fête foraine).

Etrange contraste entre ce lieu qui a dû ressembler à ce qu’il y’a eu de plus proche de l’enfer sur terre il y’a à peine 60 ans, et ces gens qui font la fête de l’autre côté du camp…

2009-08-29 Brody – Rzeszow

Posté par ohad le 30 août 2009

Après avoir fait notre vérification désormais quotidienne des niveaux (huile OK, liquide de refroidissement OK), nous voilà partis pour les 100 derniers kilomètres qui nous séparent de L’viv. Il fait déjà chaud dès le matin, avec près de 26°.

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sur la parking de la désormais célèbre station d’essence de Brody

On s’arrête sur la route lorsqu’on trouve un pont, et on fait (enfin) la vérification du niveau d’huile dans la pompe à injection. Il en manquait environ 75ml

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Cette fois je ne m’en suis pas mis partout…

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Un château au bord de la route

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et une église cachée dans la forêt

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Sur la route, on voit plein de « nous » (de Züüd). L’ukraine : l’autre paradis des Mercedes ! En fait on s’est amusé à les compter depuis qu’on est entrés en ukraine. On a dénombré 52 « Züüd like » (du 207 jusqu’au 410), ainsi que moult 609 et autres plus gros 814

On arrive à L’viv vers 13h. On se gare tout près du centre ville, piéton.

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une vieille voiture garée à côté de nous.

L’viv est une ville charmante. Les rues sont entièrement pavées et les maisons n’ont pas eu la « chance » d’être rasées et reconstruites dans un style soviétique. Ainsi on retrouve autour de la place centrale, et dans les rues aux alentours, de belles maisons d’époque magnifiques. Comme en plus on a eu de la chance et qu’il faisait super beau, grand ciel bleu, et chaud, c’était le top.

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les maisons de la place Rynok ont presque toutes au maximum 3 fenêtres. En effet, des fenêtres supplémentaires entraînaient un impôt que seuls les riches pouvaient assumer.

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là c’est donc une maison de riches…

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l’hôtel de ville

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une maison toute noire sur la place centrale

Comme les russes, les Ukrainiens ont un grand kiff dans la vie : se faire photographier en costume de mariés devant les plus beaux monuments de la ville. On a du croiser une 20aine de mariages en 10 minutes.

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3 mariages sur celle-ci ! combo gagnant !

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et de deux !

On commence par aller manger un morceau dans un resto de la vieille ville. Il s’agit de l’Amadeus, derrière une des églises du centre. Si jamais vous passez à L’viv (ce qu’on vous recommande vivement !!), venez manger ici. C’est délicieusement bon, et d’un très bon rapport qualité prix !

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le shashlik tsigane. Un délice !

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et le pavé de saumon (poupoussy fait un régime dissocié en ce moment…)

Pour un ordre d’idée des prix à L’viv, le milk-shake au chocolat est à 13,5 machinsukrainiens soit 1,1€. Une bouteille d’1,5L fraîche dans une épicerie du centre (sur la place centrale), c’est environ 5 machinsukrainiens soit 45cts…

Il faut venir ici avant que ça ne soit complètement envahi par les touristes et qu’ils gonflent les prix…

On repart pour une balade autour du centre.

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L’emplacement d’une ancienne synagogue détruite par les nazis

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En face, un café avec des inscriptions en Yiddish

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une boutique pour les gars qui assument !

L’viv compterait plus de 80 églises ou cathédrales, mais on a eu notre dose d’édifices religieux, alors vous n’en verrez qu’une qui a quand même quelque chose de spécial :

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le détail des sculptures est parfois un peu morbide…

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Un énorme camion garé en plein centre

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et un marché aux livres à ciel ouvert

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une dernière UAZ avant de revenir en « occident »

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une statue sympa sur la maison

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une rame de tram transformée en café-bar

En repartant on rencontre une dame qui, pour gagner quelques sous, a amené sa truie en plein centre. Les touristes intrigués la prennent en photo, et elle demande quelques machinsukrainiens en échange.

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mais c’est énorme !!!

On revint à la voiture vers 17h et le temps commence à changer. On voit arriver un énorme nuage au dessus de la ville. On se dit qu’on a bien fait de visiter la ville en début d’après-midi, et on a raison. Le temps de faire le plein de gazoil et de ressortir de la ville, et une tempête s’abat sur la région.

En quittant la ville, les conditions de visibilité étant ce qu’elles sont, on se plante de direction.

Ici la vidéo du plantage de direction en temps réel…

En fait on voulait reprendre la route « principale » qu’on avait pris à l’aller, mais qui était en très mauvais état. Au lieu de ça, on s’est retrouvés sur la route « secondaire » qui mène à la frontière, mais qui était en bien meilleur état que la précédente… et en plus elle nous fait économiser 30 kilomètres… Que demande le peuple !

On arrive à la frontière ukraino-polonaise vers 18h. De nombreux camions attendent de pouvoir passer la frontière, mais heureusement on nous fait passer avec les voitures (en fait il y’a même une voie pour les « minibus » encore moins chargée que celle des voitures.

Pas de tentative de racket côté ukrainien, mais seulement l’incivilité des ukrainiens qui nous énerve : On fait la queue comme tout le monde, dans la voiture, avant d’arriver au stand de contrôle des passeports. Un couple dans la voiture derrière nous et un autre dans la voiture encore derrière descendent de leur voiture et vont jusqu’au stand à pied. Ils ont du voir une plaque française (on l’a rescotché à l’arrière) et se disent qu’on est des n00b et qu’on se laissera dépasser facilement…

Mauvais calcul : au moment où la voiture devant nous démarre, je mets Züüd bien en travers de la file d’attente, pour que personne ne puisse passer tant que nous ne sommes pas partis…

On attend donc notre tour derrière les deux couples qui font vérifier leurs passeports… Pendant l’attente, la dame ukrainienne me demande si je peux déplacer la voiture pour qu’ils puissent passer… Mais bien sûr… tu veux pas un mars et 100 balles non plus ? Je lui explique gentiment que si elle veut que ça aille plus vite, elle n’a qu’à nous laisser passer devant elle pour le contrôle des passeports… Elle s’énerve et râle un coup en ukrainien…

Mwarfmwarfmwarf… finalement ils attendront bien sagement dans la voiture qu’on ait fini nos contrôles des papiers ! Non mais !

Après une heure côté Ukrainien, on passe côté Polonais. On s’attendait au pire avec des fouilles minutieuses dans la voiture, mais finalement c’est assez soft. Un des douaniers est quand même rentré dans la voiture pour regarder un peu partout, mais il n’a pas trouvé de drogue ni d’armes à feu…

Pour l’anecdote, quand on fait visiter les douaniers, on reste toujours dans la voiture pour leur ouvrir / fermer les portes et placards car ils ont tendance à forcer sur les ouvertures sans regarder le type de bouton. Cette fois c’est Poupoussy qui s’y colle. Le gars lui demande d’ouvrir la penderie à l’arrière. Elle l’ouvre et veut s’extraire du couloir étroit pour laisser le douanier regarder, mais celui-ci lui indique que c’est bon… Et c’est là que je vois la tête du douanier plonger sur Poupoussy, collée contre la porte du fond de Züüd qui essaie de me chuchoter « Il a mis sa tête sur mes seins… »

Un autre douanier nous pose ensuite quelques questions…

« Combien de paquets de cigarettes ? » Aucun. Heureusement qu’il n’a pas demandé le nombre de bouteilles de vodka !

Il examine ensuite mon passeport, et me demande : « Date of birth : Marron ? ».

Mmmm comment te dire… Marron c’est la couleur de mes yeux… lol

Au bout d’une heure et demi, nous voilà en Europe !

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Nous prenons la route en direction de Rzeszow que nous avions bien aimé à l’aller. Pour vous décrire le changement radical que nous avons ressenti, voici une liste à la Prévert de ce qui nous a marqué :

–         Les routes sont balisées avec des lignes blanches au milieu ET sur les côtés. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais conduire de nuit sans la ligne blanche sur le côté c’est super flippant. On ne sait pas où s’arrête la route. Parfois on a même droit à des poteaux avec des catadioptres, le luxe. Cela fait deux mois que nous n’en avions pas vus…

–         Des panneaux explicites. C’est pourtant facile de faire simple !mais les panneaux Russes, Ukrainiens (et ne parlons pas des panneaux Mongols) sont complètement incompréhensibles

–         Des panneaux qu’on peut lire et comprendre du premier coup. Ca y’est, on est revenus en alphabet latin. On commençait certes à nous habituer au cyrillique, mais quand même…

–         Personne ne nous a dépassé par la droite alors que nous roulons plus doucement que les autres. Personne ne nous a klaxonné, personne ne nous a dépassé sur une ligne continue, personne n’a tenté les zebras… incroyable. Nous n’étions plus habitués à tant de civisme.

–         Il n’y a plus besoin de faire d’incessants appels de phares pour que les conducteurs d’en face passent en feux de croisement. On avait élaboré une technique simple en orient : laisser les feux de route tant que celui d’en face ne passait pas en feux de croisements, parce que sinon on était complètement éblouis. Ici ils changent en feux de croisement dès qu’ils te voient… quel pied !

–         Le passage des ronds points est grandement facilité ici. Dans les autres pays, chaque rond point avec ses règles à lui… Sur certains, ceux qui arrivaient dans le rond point étaient prioritaires, sur d’autres, c’était ceux qui étaient déjà dans le rond-point qui l’étaient, sur d’autres encore, il y’avait deux branches du rond point prioritaires, et deux branches qui ne l’étaient pas. Maintenant on revient à une seule règle simple : celui qui est dans le rond point est prioritaire ! Pourquoi faire compliqué ??

Il y’a sûrement d’autres points, mais on déjà pensé à tout ça ce soir…

On s’arrête finalement à Rzeszow, mais pas en centre ville comme on l’imaginait. On a trouvé un centre commercial Auchan à l’entrée de la ville. Il est encore ouvert et on fait quelques courses pour le repas du soir. Puis finalement on se dit qu’on sera aussi bien ici « au calme » qu’au centre ville…

2009-08-28 Kiev – Brody

Posté par ohad le 30 août 2009

Se réveiller au 9ème étage d’un hôtel au centre ville de Kiev a du bon. Belle vue sur le côté Est de la ville (nous étions côté ouest à l’aller).

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notre petite Züüd bien en place à côté des berlines et autres gros 4×4…

Nous descendons ensuite prendre le gargantuesque petit déjeuner de l’hôtel, accompagné d’un « Kyiv Post »

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c’est énorme !

On squatte ensuite un hotspot près d’un café à quelques mètres de l’hôtel.

Puis nous voilà partis en direction de la Laure des Catacombes, le monument le plus touristique de Kiev. Il s’agit d’un ensemble d’églises aux coupoles dorées s’étendant sur 28ha de collines herbeuses juste au dessus de la rivière, ainsi que d’incroyables labyrinthes  souterrains abritant des momies de moines.

Les souterrains ont été construits par deux moines qui vécurent en ermites ici au 11ème siècle avec d’autres moines. A leur mort, leurs corps se trouvèrent naturellement conservés dans les grottes grâce à la fraîcheur et à l’absence d’humidité.

Aujourd’hui de la fraîcheur il n’y en a plus, car le lieu est bondé de touristes et de pèlerins venus embrasser les momies des moines (heureusement mises dans des sarcophages en verre) une bougie à la main. L’expérience est interdite aux claustrophobes et agoraphobes sous peine de rester coincés avec un moine en bas…

Nous, une fois qu’on a vu quelques momies (recouvertes de tissus… ça va… mais certaines ont une main ou un orteil qui sort) et qu’on a bien transpiré, on a décidé de ressortir pour éviter la syncope.

Mais quelle chaleur les amis !!

D’ailleurs, à l’intérieur il y’a des zones réservées aux « croyants » où les touristes ne sont pas admis. Des moines ont l’œil pour débusquer les vrais des faux croyants…

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la descente vers l’entrée des catacombes, blindée de pèlerins et touristes.

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quelques coupoles

En théorie, les hommes doivent enlever leur chapeau, short et t-shirts sont interdits, et les femmes doivent porter des jupes sous le genou, et se couvrir la tête…

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pour les jupes, on repassera…

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par contre il n’y a aucune indication pour les décolletés…

Content de notre visite, il est déjà 14h et nous devons prendre la route en direction de l’ouest.

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à la sortie de Kiev on a droit à quelques bouchons

Nous poursuivons notre chemin sur la M6 qui va jusqu’à L’viv. Beaucoup de travaux en chemin (ils n’y étaient pas à l’aller).

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une p’tite pause champêtre à 16h.

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Poupoussy toujours aussi zen quand elle conduit :whistle:

A un moment donné je crois voir un mirage : une casse dédiée aux camionnettes Mercedes. On fait demi tour et on revient devant l’entrée.

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le gars a carrément découpé tout le côté d’un Sprinter pour faire sa pub. Enorme.

Bon, en fait la casse est fermée après 17h (il est déjà 20h), mais on demande quand même s’ils n’ont pas quelques pièces. Malheureusement il n’a qu’une poignée de lève vitre qu’on a cassé et il nous l’offre… tant pis pour le pot d’échappement, on trouvera ailleurs.

On décide de pousser jusqu’à Brody, à la station service où nous avions fait notre première halte en Ukraine, à l’aller.

Il fait déjà nuit depuis plus d’une heure quand on arrive enfin.

Petit sandwich acheté à la supérette et au lit !

2009-08-27 Frontière Ukrainienne – Kiev

Posté par ohad le 28 août 2009

Après un réveil matinal (9h), nous voilà sur la route de Kiev. On avait un peu oublié cette portion de 200km en ligne droite. C’est toujours aussi impressionnant.

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et ça continue encore et encore, c’est que le début…

On ne rencontrera pas de problèmes particuliers avec Züüd, si ce n’est la chaleur étouffante à l’extérieur (30°) et donc à l’intérieur (35°). On n’ouvre les fenêtres que rarement, car n’ayant pas de tuyau final du pot d’échappement, on se prend un peu trop de fumée dans la cabine… On va essayer de trouver ça en Ukraine.

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Sur la route, des vendeurs d’oignon, ail et échalotes.

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ainsi que des nids de cigognes. On se demande comment elles font pour que ça tienne !

On arrive à Kiev vers 16h. On traverse d’abord la Dnipro, la rivière locale, en passant au dessus de plages où les Kiéviens vont se baigner l’été.

On traverse ensuite la ville jusqu’à notre hôtel. Le gardien du Parking est toujours aussi étonné de nous voir débarquer avec notre grosse camionnette, lui qui est plus habitué à voir de grosses berlines allemandes.

Il nous demande de rentrer la roue de secours à l’intérieur pour éviter qu’on se la fasse voler. Soit c’est vraiment la folie, ici, à Kiev, soit il essaie simplement de minimiser les risques, sachant que ce sera lui le responsable en cas de souci…

On s’exécute quand même.

1ère chose faite en arrivant à l’hôtel : une bonne douche avec de l’eau « sans limitation ». Mais quel pied les amis !

On part ensuite pour une ballade dans la ville, à pied.

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Le fameux Kvas ou Kwas, serait une boisson à base de farine de seigle ou d’orge. Apparemment tous les clients boivent dans le même verre… miam, mange tes microbes…

On achète nos tickets de métro… enfin, quand je dis tickets…

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C’est plutot des jetons ici… marrant

Pour la petite histoire, un jeton coûte 1,70 machninsukrainiens (imprononcable le nom de leur monnaie), soit le même prix que le ticket parisien, sauf qu’on est en machinsukrainiens et non en euro (le taux de change du jour c’est environ 1€ = 12 machinsukrainiens…)

Le métro de Kiev est encore plus profond que celui de Moscou… les tapis roulant vont beaucoup plus vite qu’à Paris, mais on met parfois plusieurs minutes pour les descendre.

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de drôles d’affiches publicitaires

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et des correspondances pas toujours évidentes à comprendre…

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bon, on va suivre la foule, ça doit être par là…

Voila ce que ça donne en temps réel, à la sortie du métro :

On commence notre visite par la rue Andriyvski qui remontre depuis le quartier « Podil » jusqu’aux hauteurs de la ville. Cette rue pavée bordée de maisons du début du 20ème siècle a gardé son charme d’antan, si ce n’est les stands de souvenirs en tous genres ou d’artisanat local qui ont envahi ses trottoirs. Pour une raison qui m’échappe, nous avons choisi de la prendre dans le sens de la montée et non de la descente. Avec la chaleur ambiante, on a un peu souffert…

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Une belle ford Mustang, à la sortie du métro

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Quelques bâtiments colorés face au métro

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la fameuse rue Andreiyvski

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serpente dans la colline

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de belles façades

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Un graf assez explicite

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Il y’a même un « café de paris »

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en haut de la rue, l’église st-andré

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une statue sympa

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la grande place de la cathédrale,

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et l’immense tour de la cathédrale Ste Sophie, haute de 76 mètres. Il parait que l’intérieur est très beau, avec des fresques datant du 11ème siècle. C’était fermé quand on est passé.

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Devant la place, la statue d’un héros cosaque local

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et complètement à l’opposé, une autre église aux dômes dorés

On descend ensuite dans la place de l’indépendance (Maydan Nezalejnosti), qui a connu ses heures de gloire à la fin 2004, lorsqu’elle est devenue l’épicentre de la révolution orange.

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il est plus de 20h et il fait encore 29°C

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l’ange ailé

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l’autre côté de la place

Tous les batiments de la rue commerçante qui part de la place ont été brûlés ou détruits par les russes lors du retrait de leur armée, pendant la seconde guerre mondiale. Ils ont été reconstruits dans un pur style stalinien, mastoque.

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David et Goliath

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la synagogue de Kiev

On mange dans un resto typiquement ukrainien, recommandé dans le lonely. Ambiance 1900 avec de vieux cadres photos, des écrans qui diffusent des films muets, et des serveurs et serveuses en tenue d’époque.

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très sympa les décors

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en entrée, une « salade » à base d’avocat, mayonnaise, saumon frais, mayonnaise, œuf à la mayonnaise, et un peu de caviar local. Tout ça pour 42machinsukrainiens, soit environ 3,5€…

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et un bon plat principal, pavé de saumon pour certains, poulet « à la kiévienne » pour d’autres

dé-li-cieux

Le retour se fait en métro.

Ce soir nous allons tester le retour (temporaire) à la civilisation. Grand lit, télévision, climatisation… qu’est ce que ça va donner ?