Mongolie 2009

On a encore eu droit à une guerre des moustiques cette nuit. Ils étaient en effectif réduit (2), mais nous ont bien cassé les c******* toute la nuit. On les a finalement battu en combat loyal à 1 contre 1 au petit matin, vers 7h.

Suite à cette victoire nous voila repartis en direction du centre ville pour nous connecter au wifi du macdo et mettre à jour le blog.

Sur le parking on fait la rencontre de deux polonais en Mercedes 4×4 sponsorisée à mort. Ils vont de Varsovie jusqu’à une région perdue du nord est de la Russie où il n’y a pas de route. Apparemment ce sont les éclaireurs / organisateurs d’un trip avec une dizaine de participants. Les autres ne devraient pas tarder.

On remarque que les russes sont très disciplinés en ce qui concerne les places de parking :

Passage éclair au macdo. En fait non. Ça a pris une plombe mais on en a profité pour nous assurer que le Big Tasty avait le même goût ici aussi… :whistle:

La rue piétonne du centre ville est vraiment sympa et animée. La veille au soir on avait eu droit à des groupes de musique (rock mais aussi traditionnelle Tatare), des jongleurs, etc.

Le matin il y’a des vendeurs ambulants de souvenirs tatares, et de spécialités locales. On goûte au Tsak Tsak (ЧАК- ЧАК), une espèce de riz soufflé sucré et collant. Pas dégueu…

On retourne ensuite au Kremlin pour voir ce que ça donne de jour.

Il y’a plein de mariages et les places de parking sont chères. Aussi on se gare à l’arrache comme tout le monde :

Remarquez le panneau « arrêt et stationnement interdits », et le flic en blanc juste à côté qui ne semble pas trop perturbé par la situation…

La statue d’un homme se défaisant de ces chaînes / barbelés à l’entrée du Kremlin

La mosquée est aussi belle de jour que de nuit

L’entrée avec l’inscription « Kul Sharif » (et non pas « Cool shérif ») !

devant la mosquée, le sol joliment décoré

une partie des murailles du Kremlin

vue de l’autre côté

détail du portail d’entrée d’une grande tour. Superbe

de vieilles inscriptions sur des pierres

Après notre visite du Krémlin on reprend la route en direction de Nijni Novgorod (НИЖНИЙ НОВГОРОД – complètement illisible le nom de cette ville !!).

On traverse la rivière Kazanka

on voit de belles plages mais complètement vides. Il semblerait qu’elles soient interdites à la baignade…

En sortant de Nijni Novgorod on se plante de route et on atterrit au beau milieu d’un superbe complexe industriel. Raffineries de pétrole et centrales électriques à gogo.

on rebrousse chemin pour finalement trouver la bonne route.

Quelques kilomètres après la sortie de la ville on traverse la majestueuse Volga. La « rivière » fait plusieurs kilomètres de large. Pour la traverser on passe sur une longue digue, puis sur un pont pour les derniers mètres.

on dirait un peu une tête de mort dans l’eau, non ?

Des travaux sur la route nous obligent à nous arrêter. Dans ce cas, les Russes ont une technique très simple pour passer devant tout le monde : ils dépassent par la droite, sur les cailloux. La camionnette devant nous semblait en avoir marre de se faire doubler, et donc elle s’est mise sur le bas côté et a roulé à notre rythme… Les gars derrière étaient vénères et n’arrêtaient pas de klaxonner, mais le gars restait zen… c’était très bon !

La circulation devient de plus en plus dense dans le coin. On sent qu’on se rapproche de la capitale (on n’est plus qu’à 600km de Moscou).

Sur la route on se fait contrôler 2 fois nos papiers (ça devient plus intense plus on se rapproche de la capitale, il parait). Un des flics me chante même « Aux champs élysées, pada pada pa… » voyant les papiers français…

On arrive à un peu moins d’une centaine de kilomètres de Nijni Novgorod quand la nuit tombe. On avait prévu d’aller jusque la bas, mais à cause de la circulation, des travaux et des contrôles de la police ça nous a pris un peu plus de temps que prévu. On s’arrête dans la forêt à 200m de la route principale. L’endroit est calme et isolé. Ça fait du bien après pas mal de bivouacs en ville.

Pour fêter ça on sort un trésor de guerre qu’on avait gardé « pour les moments difficiles » : une bouteille de coca ramenée depuis la France.

Elle est dans un triste état à cause des bosses et de la poussière en Mongolie, mais ce qui compte c’est l’intérieur et non pas l’extérieur, n’est-ce pas ? 😆