Mongolie 2009

Je pensais n’avoir rien de spécial à écrire pour aujourd’hui, car on avait prévu de faire que de la route pour avancer vers les coins « intéressants », mais finalement il y’a des choses à dire…

 

Au matin, quelques kilomètres après être partis, nous avons enfin trouvé la rivière que l’on cherchait hier pour faire la lessive.

 

Au bord de la rivière, un oiseau sympa

 

Dès notre arrivée, on s’est fait remarquer par les enfants des gers environnantes, et ils ont tenté différentes tactiques d’approche jusqu’à carrément entrer dans Züüd…

Il faut dire qu’ici en mongolie la notion de Propriété individuelle n’est pas comprise comme en occident, et donc ce genre de comportement n’est pas rare, que ce soit par les enfants ou les adultes…

Du coup on s’est un peu amusés avec eux en leur montrant leurs photos… ça leur plait beaucoup

 

 

 

 

On reprend la route en direction d’Altaï. Il y’a plus de 400km à faire, et vu l’état de la piste, ça ne va pas être possible aujourd’hui.

 

On s’est en effet fait deux nouveaux amis ces derniers jours : la route en tôle ondulée, et la poussière.

 

La tôle ondulée est jolie à regarder quand elle est disposée sur la piste d’à côté… mais quand vous roulez dessus, c’est infernal… à faible vitesse, toute la maison tremble, on a l’impression que tout va s’écrouler… parfois, on arrive à accélérer et au dela de 60 – 70km/h, le bruit et les vibrations s’atténuent un peu, mais vas-y comment il faut s’accrocher pour tenir le volant, et surtout le niveau de concentration que cela nécessite, car de temps en temps, un gros trou ou une grosse bosse peuvent t’envoyer dans le décor…

 

D’où la création d’itinéraires bis, ter, etc… pour échapper à cet enfer…

Le problème c’est que plus les itinéraires bis sont utilisés, plus la tôle ondulée se forme également sur eux. D’ailleurs, si quelqu’un peut nous dire pourquoi et comment se forme la tôle ondulée, ça nous intéresse… c’est un effet du vent ? de la pluie ? un truc combiné ?

 

En parlant de ça, on vous a préparé un petit jeu concours :

Il s’agit de deviner pour les X photos suivantes si on se trouve sur :

a)      une route principale

b)      un itinéraire bis

c)      un itinéraire ter

d)      Obi one Kenobi n’a pas besoin de route

 

 

 

 

 

 

Le vainqueur aura droit à une video de moi courant nu dans la steppe mongole 🙂

 

 

La poussière est un peu comme les mongols. Elle s’invite partout sans autorisation. Pendant 2 jours on a lutté pour la dégager, il y’en avait partout à l’intérieur : sur les coussins, la cuisine, sur le sol, sur les fringues, dans les armoires… c’était l’horreur.

Là, depuis hier, on a un peu réussi à isoler les aérations, rouler les fenêtres fermées, et ça va un peu mieux…

 

Quelques photos pour illustrer ce que ça donne à l’extérieur (imaginez la même chose à l’intérieur)

 

 

 

 

 

 

 

 

quelques paysages sur la route

 

 

Certains nomades se sédentarisent. On trouve ainsi des villes construites en dur, mais également parfois à la campagne, des gers construites en dur :

 

 

Les rares morceaux de bitume que l’on rencontre sont ceux des radiers, heureusement à sec en ce moment.

 

 

A midi on s’arrête pour manger dans une Guanz au bord de la route. Il y’en a pas beaucoup, une tous les 150km au mieux, il vaut donc mieux ne pas se rater…

 

En fait, on a l’impression qu’il s’agit de la maison des gens qui nous accueillent, puisqu’on s’asseoit sur leur lit

 

 

L’endroit est aménagé avec goût

 

 

On demande à notre hôte une « noodle soup » (en mongol, un ГУРИЛТАЙ ШθЛ).

 

En pleine préparation :

 

 

On s’amuse avec le mirroir en attendant la soupe

 

 

 

 

Ah, enfin les noodles !

 

On fait de chouettes rencontres sur la route

 

 

 

Puis soudain, c’est le drame. On entend un gros bruit de frottement sous le moteur… On s’arrête. Vérification faite : c’est le protège carter qui s’est encore détaché. Cette fois de l’autre côté (on avait déjà viré les rivets qui avaient sauté et remplacé par du gros fil de fer de l’autre côté)…

 

En voulant chercher les cales dans la cantine, on remarque que quelque chose a fui… il s’agit de notre bidon de liquide lave glace… il n’en reste presque rien…

 

Le carnage… tout est trempé

 

 

Je m’occupe de remettre en état le protège carter

 

 

pendant que poupoussy sèche la cantine, les affaires et remet tout à l’intérieur

 

 

Après cette halte de 2heures, il est fait déjà presque nuit. On continue encore sur quelques kilomètres avant de tomber sur quelques chevaux sauvages qui marchent le long de la route

 

 

 

On va bivouaquer ici… on sera tranquilles…