Mongolie 2009

Nous avons commencé la journée par un peu de nettoyage et quelques vérifications / réparations mineures :

–         filtre à air : OK

–         niveau d’huile : OK mais à surveiller

–         niveau liquide radiateur : OK

–         résolution d’un léger problème au niveau de l’échappement : une vis s’était desserrée…

La route est plutôt bonne ce matin, avec quelques travaux. D’ailleurs ils ont une drôle de façon de refaire les routes en Russie : dès que l’asphalt est posé, ils laissent les gens rouler dessus. Du coup on a l’impression de rouler sur du goudron brulant, pas encore seché

Un camion qui s’est planté

Quand les gros camions passent dessus, ça déforme le goudron, et ça fait des ornières sur les routes refaites… c’est dommage.

On traverse des villages avec des maisons assez typiques. Maisons en bois avec fenêtres bleues.

On se fait quand même une grosse frayeur lors du dépassement d’un camion. Le souffle du camion fait bien bouger züüd, et Poupoussy a eu du mal à le stabiliser… Heureusement que j’ai jeté ma main sur le volant pour contrôler la bête.

A midi on quitte la route principale et on s’arrête sous un arbre pour picniquer.

Des pipelines le long de la route :

la région semble très industrialisée

des symboles de l’ère soviétique ?

L’après midi on continue notre route. On arrive à Toliatti, ville située sur les rives de la Volga.

On roule sur un espèce de barrage avec des tripod tout droit sortis de la guerre des étoiles

On trouve un « AбtoMoйka » (car wash), où  jeunes nous proposent de passer Züüd au kärcher.

Avant :

Après

Les bus de la ville :

En sortant de Toliatti on a le choix entre aller directement dans notre direction (Oufa), ou faire un détour et passer par Samara qui, d’après le Lonely, vaut le coup d’œil. On décide, malgré l’attrait certain de la ville, de profiter de la route, et des rayons de soleil pour continuer notre chemin. Tant pis pour le Hotspot, on essaiera d’en trouver un demain à Oufa.

Ds vendeurs de poissons séchés au bord de la route

et des vendeurs d’un espèce de popcorn géant

En quittant la valée de la volga, les paysages deviennent plus secs.

Près de 80km après la bifurcation vers Oufa, on décide de s’arrêter pour la nuit à Sukhaodol. On pensait trouver un truc à manger, mais tout semble fermé. La ville ne semble d’ailleurs pas très accueillante pour les camping cars : déjà, il n’y a aucune voiture garée en ville. Toutes les voitures sont garées à l’extérieur de la ville, dans d’immenses « champs » de boxes de garages. Chaque habitant doit posséder son box, avec son numéro :

en plus, la ville est traversée par d’immenses pipelines (surement de gaz) qui alimentent les maisons. Cela lui donne un air vraiment spécial :

les industries locales

On ressort finalement de Sakhaodol et on se trouve le premier Kafe où il y’a du monde. On se fait un repas russe comme il se doit avec (à partager) : chachlik (d’ailleurs, il faudra m’expliquer d’où il vient le chachlik… parce qu’on a pas rencontré tant de moutons que ça en Russie), Bortch (espèce de soupe de betteraves avec du choux et de la viande), du riz et de la purée assaisonnée à la russe… Super bon

Pour dormir, on décide de faire les vrais aventuriers, et on quitte la route sur un petit chemin de terre jusqu’à arriver à la forêt. On s’arrête la, au milieu de nulle part, en espérant ne pas nous faire réveiller par un ours 😀