Mongolie 2009

Arrivés au garage à 10h, nous en sommes repartis vers 20h30, après pas mal de galères…  :blink:
Mais nous avons vaincu.

Tout a commencé par le transport de notre nouveau pote Echappator dans le métro puis le bus, pour arriver jusqu’à Züüd…

On avait l'air fin dans les transports avec ce truc...

Une fois au garage, on a commencé par de petits travaux d’étanchéité sur la vitre latérale arrière, en attendant que la fosse se libère. On a donc enlevé complètement la fenêtre, nettoyé la rouille et protégé la tôle.

Et c’est là que commencèrent les galères… on a réussi à enlever facilement la partie arrière du pot d’échappement, ainsi que le silencieux. Par contre, la partie avant (celle qui sort du moteur) était vraiment bien serrée. Il y’avait deux boulons à desserer, complètement inaccessibles, et (histoire de corser tout ça), entièrement grippés.

Nos capacités de mécanos débutants ont rapidement montré leurs limites, et c’est un des permanents des garages qui est venu à notre secours (Merci Daniel!!!!). Après lui avoir montré l’étendue des dégats, il nous a aidé à défaire ces deux boulons récalcitrants. Seulement l’opération s’est avérée beaucoup plus complexe et longue que prévu… Il nous a fallu environ… 4h30 pour en venir à bout… oui, 4h30!!  :w00t:
Après avoir tenté (sans succès) le dégrippant et la clef à pipe, puis d’autres instruments de torture dont je ne me souviens plus du nom mais que je compte bien ajouter dans ma besace maintenant que je sais comment m’en servir, il y’est allé au marteau et au burin!! Au bout de 2h: première victoire, une des vis a cédé. La plus facile d’accès…

Pour la deuxième vis, Daniel a sorti les grands moyens: la disqueuse… Seulement, il a fallu adapter l’outil pour que ça puisse rentrer dans cet espace difficilement accessibles… Bref, je vous passe les détails, mais à 18h30 le pot d’échappement était par terre. Ouf!!!

Il ne restait plus qu’à remonter le nouveau pot (une petite heure) et la fenêtre qu’on avait démonté le matin.

On est rentrés bien claqués, mais soulagés d’avoir réussi (avec beaucoup d’assistance) cette installation… Il faut dire qu’au bout de quelques heures de lutte entre l’Homme et la vis, on n’y croyait plus… :ninja:

Ah oui, j’ai quand même eu le temps de monter sur Züüd pour admirer le paysage (et réparer les dernières fuites du lanterneau de la douche)…

Je vous présente notre nouvel ami: échappator  :w00t:

Il devrait prendre la place de l’ancien pot d’échappement qui a rendu l’âme lors de notre weekend en suisse.

En attendant, on a pris le temps d’immortaliser cette nouvelle amitié par une photo :

Ils ne se quittent plus...

Aujourd’hui nous nous sommes levés tôt (8h, pour un samedi, c’est à la limite de la torture, surtout pour moi), pour commencer les travaux de mécanique.

On est arrivés au garage vers 10h30 et on a passé toute la journée sur place.

Premières opérations:

• Enlever les roues (une par une… sinon ça ne marche pas 🙂 )
• voir l’état du pneu (3 sur 4 ont l’air en bon état, mais on a un pneu qui a l’air abimé sur le flan et serait donc à changer)
• démonter la grille de protection des plaquettes de frein à l’avant. Bon, ben il va falloir changer les plaquettes aussi!
• démonter le tambour de frein à l’arrière. Ouf, les freins sont bons à l’arrière.
• Remonter les roues.

vers 13h on avait fini cette première partie.

Ensuite, opération Nettoyage de printemps. Le garage dispose d’un kärcher. On fait donc une petite beauté à Züüd.

Il faut que ça brille!!!

Enfin, passage sur le billard (sur la fosse). Là, on fait du gros oeuvre:

• Ponçage des quelques points de rouille sur le bas de caisse
• application d’une première couche de peinture anti-rouille (Hammerite – il parait que c’est une des meilleures)
• début de graissage des lames de suspension. Il faudra qu’on recommence parce qu’apparemment pour que ce soit efficace, il faut arriver à séparer les lames pour graisser entre-elles…

Le concept du garage associatif nous plait décidément beaucoup. Les échanges avec les permanents, et avec les autres adhérents sont très riches, et on en apprend beaucoup.

Vers 18h, le garage ferme, et on repars à la maison. Après 200m, on sent de grosses vibrations en provenance des roues. Arrêt d’urgence, on descend et on constate avec effroi que les boulons de la roue avant sont complètement dessérés :alien: ! On a du ne pas les serrer suffisamment lorsqu’on a remis les roues. Du coup on retourne au garage en courant, on récupère la clef en étoile, et on remet un coup de serrage sur les 4 roues.

Ouf! encore quelques mètres et on se serait retrouvés sur l’essieu  :blink: !!

Sur le chemin du retour, on fait une petite pause dans une station service pour essayer de remettre le pot d’échappement qui s’est encore fait la malle (vivement la semaine prochaine qu’on reçoive le nouveau pot!)

Mais tu vas rentrer espèce de &@$%§!µ#!!

Après avoir constaté quelques fuites, notamment au niveau du lanterneau, nous avons décidé de passer à l’action.

On est passé chez Castorama et on a acheté un magnifique pistolet à joint. Et nous voila sur le toit de Züüd, pour identifier la fuite, et essayer de la colmater.

On pense avoir trouvé la fuite. Ce serait le cable des panneaux solaires qui laisserait passer un peu d'eau...

La suite lors des prochaines pluies (ou pas)…

I'm the queen of the wooooooooooooorld 🙂

Imaginez la scène: vous arrivez dans un restaurant en « terre inconnue ». Vous voulez commander un bon steak frites (pour faire local 😎 ), mais souhaitez vous assurer de l’animal qui a servi à faire votre repas (vache, mouton, cheval, chien, etc.  :dizzy: )

Plusieurs solutions s’offrent à vous:

• Vous parlez la langue locale. OK, c’est cool… mais en Mongolie, ça risque d’être difficile.
• Les autochtones parlent votre langue. On peut rêver… avec beaucoup de chance on va tomber sur un Mongol qui parle Français. Bon, OK, c’est mort aussi.
• Vous et les autochtones parlez une langue commune. On va laisser tomber l’Anglais… En Mongolie, il se pourrait qu’ils parlent Russe… mais malgré nos quelques notions, on risque d’être rapidement limités.
• Vous utilisez le langage des signes, des bruitages, le mime. C’est vrai que pour cet exemple ça pourrait coller… m’enfin bonh, faut pas avoir peur du ridicule pour meugler, bêêêler, et aboyer dans le restaurant… et puis si l’exemple avait été de vous assurer que les toilettes sont « à l’occidentale » et pas « à la turque » je vous mets au défi de mimer tout ça  :w00t: .
• Vous dessinez l’animal incriminé sur la nappe. Cela aurait pu fonctionner si mes talents artistiques m’avaient permis de ne pas faire perdre mon équipe lors de notre dernière partie de Cranium (Ils n’avaient pas deviné l’animal que je m’étais appliqué à dessiner – certes, avec les yeux bandés – mais quand même… une souris c’est facile :getlost: )

Une fois que vous avez épuisé toutes vos cartouches, il ne vous reste plus qu’à prier pour qu’aucun « animal non conventionnel » n’ait été tué pour fabriquer votre steak, ou alors vous rabattre sur la boite de conserve « salade de thon à la mexicaine » que vous avez emmené avec vous « au cas où ».

Et c’est là qu’intervient « Point It ». Ce petit bouquin acheté 3€ sur Amazon présente 64 planches de photographies regroupant la plupart des objets / situations / moyens de transport etc. couramment rencontrés lors de voyages.

Avec ce bouquin, il suffit de pointer du doigt la photo du chiotte turc et de faire signe que ce n’est pas exactement ce que l’on cherche, pour se faire comprendre.

Elle est pas belle la vie  🙂 ?