Mongolie 2009

Qu’est ce qu’on dort bien sur le parking de la douane… c’est super calme ! pas un bruit toute la nuit, sauf une patrouille russe qui est passée avec des chiens vers minuit.

Le matin, vers 8h le gardien du parking de la douane a décidé de nous réveiller. On doit s’acquitter des frais de parking (12000 Togrog / 6€ pour une nuit… c’est pas donné). Ca il ne nous l’avait pas dit la veille…

notre lieu de bivouac, juste devant la dernière barrière mongole (au niveau des voitures). Juste derrière, la barrière Russe. Au loin, le mirador avec des militaires qui surveillent

Comme on est réveillés, et qu’on voit que les premières voitures passent la frontière, on tente le coup nous aussi. On se dirige vers la barrière de sortie de la Mongolie. Par chance, c’est le même douanier qui est à la barrière. Il regarde nos passeports, puis nous explique qu’on doit retourner à la case départ (contrôle des passeports) pour avoir un tampon de sortie daté du jour, et non de la veille…On sent venir le carnage, mais finalement ça va assez vite. Le gars du contrôle des passeports est sympa et ne discute pas trop. On retourne à la barrière mongole et cette fois elle s’ouvre pour de bon.

Nous voila devant la frontière Russe. Un premier contrôle à la barrière, et on nous ouvre les portes de la Russie (contrairement à la veille). On avance de quelques mètres, et on fait la queue dans une file de 5-6 voitures. Chaque voiture passe à son tour devant le guichet du bureau de l’immigration. Au bout d’une heure, c’est notre tour. On mettra environ 45minutes à avoir nos passeports tamponnés (c’est qu’on est des cas un peu spéciaux…). Les voitures derrière nous commençaient à s’impatienter, mais c’est la vie, c’est comme ça, il ne fallait pas nous laisser passer devant 😉

On avance de quelques mètres et là c’est le contrôle de douane. Une douanière super sympa et qui en plus parle anglais nous explique toutes les démarches. On remplit le formulaire de douane, puis on doit faire passer un scanner à Züüd ! c’est moderne ici, didonc !

On amène donc Züüd pour passer un scanner. En fait on mets les voitures 3 par 3, et un énorme camion Mercedes avec un portique passe à côté des voitures. A l’intérieur du camion, les douaniers doivent sûrement vérifier s’il n’y a pas de drogue cachée dans les pneus, d’armes à feu, etc.

Bon, pour nous, comme on est relativement cleans, ça passe très vite. On retourne voir la douanière qui tamponne nos formulaires, et nous laisse passer.

On passe la dernière barrière avant l’entrée en Russie vers 12h. Durée totale de l’opération côté Russe : 3h30. Pas mal !

Dès notre entrée en Russie, on est frappés par les changements. Changement de végétation, avec des arbres partout, changement de style de vêtements, de voitures, de qualité de route, des maisons… tout est différent ici.

Le mois passé en Mongolie nous avait un peu fait oublier à quoi ressemblait la vie « à l’occidentale » (même si la sibérie n’est pas forcément en occident).

Un truc qui n’a pas changé, par contre, c’est la pluie. On se la traine depuis le lac Khovsgol, et ça devient pénible, là… Si quelqu’un en France ou ailleurs pouvait appeler TF1 ou France 2 pour leur dire de changer un peu la météo, ça nous arrangerait… Aujourd’hui, les essuies glace ont bossé Non-Stop !

On trace notre route en direction du lac Baïkal. Sur notre route on passe à côté d’un tout petit lac. Il a l’air tout mignon au début, jusqu’à ce qu’on voit l’énorme usine minière sur sa rive Est.

ça donne de suite moins envie…

A Oulan-Oude, on ne se complique pas la vie, et on va directement dans un des resto recommandés par le Lonely : le Geyser. Il parait qu’ils servent de l’Omoul, le poisson du lac Baïkal, cousin du saumon. On commande deux Omoul à la crème avec des patates et du jus de raisin.

L’omoul est en effet exceptionnellement bon. Vraiment délicieux, avec sa p’tite sauce à la crème et tomates + carottes.

Cherchez l’erreur… Au lieu du jus de raisins, on a eu droit à une assiette de raison… on a du foirer quelque chose quand on a commandé 😀

Le resto est vraiment class et pas très cher (200R le plat de poisson, soit moins de 5€). Ca nous change de la mongolie, où même dans les endroits branchés, les finitions étaient toujours très drôles à regarder…

Le détail qui tue : on a eu droit à une fourchette ET un couteau… ça fait un mois qu’on ne mangeait qu’avec la fourchette… le couteau, en Mongolie, ils ne connaissent pas !

A Oulan Oude (ainsi que les autres villes et villages traversés) beaucoup de maisons sont encore en bois et sculptées.

On a droit à notre premier contrôle de police Russe. Il se passe bien. Le policier nous demande même comment on a trouvé la Mongolie…

On longe la rivière qui va d’Oulan Oude jusqu’au lac Baïkal

On continue notre route jusqu’au lac Baïkal. Le lac n’est pas toujours visible depuis la route qui le longe. On est la plupart du temps à plusieurs dizaines voir centaines de mètres…

Finalement, on trouve un petit chemin de terre (de boue) qui nous amène presque au bord du lac. Il s’agit en fait d’un chemin de chantier, mais il semblerait qu’il n’y ait pas de travaux le weekend. On s’installe à quelques mètres du chemin de fer pourtant très fréquenté (en tout cas jusqu’à cette heure, il y’a des trains toutes les 10 minutes, voir plus…), avec vue sur le lac.

On rate la photo du siècle (le temps de trouver notre emplacement) avec le coucher du soleil (qu’on n’avait pas vu toute la journée, et qui a décidé de faire un petit coucou entre l’eau et les nuages de l’autre côté du lac).

Tant pis, on n’aura que la belle lumière du soleil déjà couché…