Mongolie 2009

Ce matin on a été réveillé par des oiseaux qui essayaient de construire leur nid sur le toit de Züüd… non mais sans déconner !

On a encore bouffé de la poussière aujourd’hui. Le sud de la Mongolie est semi-désertique. La région est en effet très aride, et le peu de rivières que l’on traverse sont soit à sec, soit ne véhicule qu’une toute petite quantité d’eau.

On sait qu’on va rencontrer un point d’eau quand on voit des animaux (chevaux, chameaux, bétail, etc.)

Nos amis les chameaux nous font toujours autant rire

Ils font des p’tits gestes avec la tête du genre « qu’est ce qu’il ya, tu veux ma photo ? »

La piste est de qualité variable. Parfois tortueuse et étroite, elle devient par endroit large et en ligne droite, permettant des pointes de vitesse assez impressionnantes (85km/h sur de la tôle ondulée… ça le fait)

Pour arriver à Altai, la route monte en ligne droite sur plusieurs kilomètres (environ 500m de dénivelé), puis serpente dans la montagne jusqu’à arriver sur un grand plateau.

En arrivant à Altai, on fait le plein (conso moyenne sur la piste : 12L/100km… ça se stabilise)

Altai est une petite ville en pleine steppe. 3 rues bitumées, le reste en gravier. Un cybercafé, 2 restos, 2 banques, un hotel, et un marché bien fourni… voila tout.

On commence par le marché. Entouré par un petit muret, la porte ne doit faire à peine que 1,40m. il faut se baisser pour entrer. Ensuite, les « stands » sont soit « en dur », soit dans des containers réaménagés pour l’occasion. Ils ont tous plus ou moins les mêmes produits, avec parfois quelques exceptions. On y trouve souvent des biscuits chinois et du chocolat (copie de ferrero rocher), de l’huile, des sodas, du beurre (frais), peu de légumes (on trouve principalement du choux, des carottes, des pommes de terre, quelques tomates, quelques poivrons), des fruits (pastèques, pommes)
Une boucherie avec des moutons entiers étalés sur les tables
une fromagerie avec de l’airag, du fromage séché, et du beurre (et peut être du yahourt, mais on n’a pas osé). Quelques quicailleries, et également des vendeurs de motos.

On cherche une banque pour faire du change. La première n’accepte que les dollars. La seconde aussi, mais nous autorise à retirer des togrogs avec la visa… cool.

Ensuite direction le seul resto mentionné par le Lonely. Il se situe au premier étage d’une petite maison au centre ville. L’endroit sert de discothèque le soir, la déco kitch et le bar ambiance « rose » en témoignent.

On commande les deux premiers plats de la liste sans trop savoir ce que ce sera. Finalement c’est un plat à base de mouton (qui l’eut crû), de poivrons, pommes de terre et riz… délicieux.

Remarquez la forme des dents de la fourchette

Le cyber de la ville nous permet d’envoyer les deux précédents articles et d’envoyer quelques mails.

On demande ensuite à un passant où l’on peut trouver un point d’eau pour faire le plein de Züüd. Il nous amène chez lui et nous permet de brancher notre tuyau sur son robinet. Super sympa ! On lui a donné une petite tour Eiffel en souvenir 😉
Le gars était bijoutier. Il voulait nous vendre de l’or en poudre (apparemment récupéré dans le coin…)

La ville d’Altai vue depuis un point culminant à la sortie de la ville

Le soir, en cherchant (en vain) un point d’eau, on a encore rencontré nos amis les chameaux :

Juste avant de quitter la piste pour trouver notre bivouac du soir